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L'Édito

Noire et Lumière.

L'Édito

Noire et Lumière.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Notre titre synthétise les deux événements de la semaine. Mercredi à 20h, le Ciné-club de la Chambre noire nous propose de plonger dans les Océans, de Jacques Cluzaud et Jacques Perrin, en présence du premier des deux Jacques. Le Ciné-club Louis Lumière de mardi 20h clôturera la semaine avec Bellamy, le dernier film de Claude Chabrol, dont l’ingénieure du son Sophie Chiabaut viendra nous entretenir. Nos films des semaines précédentes poursuivent par ailleurs leur carrière, entre grand classique (Les Raisins de la colère, inestimable John Ford), terreur fantastique (Chasses du comte Zaroff, Prince des ténèbres, New York 1997), drame naturaliste (Festen), teen movie 70’s (Breaking Away) et une palanquée de comédies, de 7 ans de réflexion à Airplane ! en passant par la douzaine de notre cycle Comédies US contemporaines.

César 2011 du meilleur documentaire, Océans s’inscrit dans la série de films que Jacques Perrin et son complice Jacques Cluzaud consacrent à l’observation poétique, militante et spectaculaire de notre belle planète malade. Mercredi à 20h, la projection de cette immersion dans le grand bleu, parmi les dauphins qui plongent, les baleines qui sautent, les poissons qui frétillent et les oiseaux qui pêchent, sera suivie d’un débat avec Jacques Cluzaud, sous les bons auspices du Ciné-club de la Chambre noire.

Tout autre genre, mardi 5 février à 20h avec le Ciné-club Louis Lumière qui a invité Sophie Chiabaut, ingénieure du son, à parler de son travail sur Bellamy. Réalisé en 2009, ce fut le dernier film de Claude Chabrol, qui décéda l’année suivante. Il y dirigeait Gérard Depardieu, commissaire de police en vacances à Nîmes, embarqué dans une drôle d’histoire de famille par son demi-frère (Clovis Cornillac) et un inconnu qui se pense meurtrier (Jacques Gamblin). Après le débat autour de ce film troublant, Sophie nous suivra pour un cocktail au Grand Bar.

Nous sommes très heureux de vous proposer une version numérisée et restaurée des Raisins de la colère, un des films mythiques de l’histoire du cinéma. Adapté d’un roman de John Steinbeck, ce portait d’une famille du Middle West pendant la Grande Dépression des années 30 est l’une des plus belles réussites de John Ford, qui en a pourtant signé un certain nombre.

Si les Raisins de Ford domine le programme, ils laissent un peu de place au fantastique (avec notamment deux Carpenter), et surtout à la rigolade. On trouvera de quoi se réjouir les zygomatiques avec les Comédies US contemporaines de notre cycle. Quelques blagues des Coen (The Big Lebowski, Burn After reading), quelques potacheries des Farrely (Mary à tout prix, Fou d’Irène), quelques délires de John Waters (Cecil B. Demented, Polyester), plus de l’Appatow (40 Ans : mode d’emploi), de l’Anderson (La Vie Aquatique) et quelques autres, il y en a pour tous les humours ! Avec, en vedette, le grand classique du genre signé Billy Wilder (7 ans de réflexion) et le chef d’œuvre parodique des ZAZ, trio phare des années 80 : Airplane !

Avant de conclure avec l’Enfance de l’Art, petite annonce pour la semaine prochaine où nous sortirons My Beautiful boy, drame américain de Felix Van Groeningen, où un père tente de sauver son fils de l’addiction à la méthamphétamine. Bouleversant ! Un film à ne pas montrer au jeune public qui, mercredi à 14h, suivra plutôt Ernest et Célestine en hiver et, dimanche à 14h, Hugo Cabret dans le monde magique de Mélies, mis en scène par Martin Scorsese.

Bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action.