Scroll down
L'Édito

Monstres sacrés…

L'Édito

Monstres sacrés…

Chère Spectatrice, cher Spectateur,

Si vous n’aimez pas l’Allemagne, si vous n’aimez pas l’Italie, si vous n’aimez pas le foot, alors allez vous faire….. l’avant-première de Bullitt ce soir mardi 4 sur copie neuve, avec présentation par Matthieu Perrin et cocktail de l’Intendance Suivra. Cerise sur le gâteau, vous serez accueillis par nos amis de Mustang Passion et leur Ford préférées.

Dés demain, le Grand Action prendra ses quartiers d’été avec deux figures mythiques du cinéma anglophone : Steve MacQueen et l’incorruptible détective Bullitt d’un côté ; de l’autre, Cyd Charisse, l’étoile d’Hollywood, fêtée par Paris Cinéma, avec en vedette la projection débat de La Belle de Moscou vendredi soir à 20h30.

Bullitt donc. La fin des années 60 a permis l’éclosion d’une nouvelle génération de cinéastes, en Amérique et ailleurs. Parmi eux, certains se sont réappropriés les cinémas de genre, non sans en bouleverser les codes. Le western avec Peckinpah ou Leone, le film de gangsters avec Scorsese, le film de guerre (MASH, The Deer Hunter), et le polar avec William Friedkin (The French Connection) ou Peter Yates et son Bullitt. Bullitt est un détective intègre, chargé de protéger un gangster témoin clé d’un procès. Mais en vérité, c’est la corruption de la police et des politiques qu’il doit combattre.
En 1968, Steve Mac Queen était au sommet de sa carrière et Bullitt fut un de ses énormes succès, sans doute parce qu’il joua sans doublure les scènes d’action et les fameuses poursuites en voiture dans les rues pentues de San Francisco. Mais il y a aussi le scénario efficace, la réalisation impeccable et le casting de luxe (Jacqueline Bisset, Robert Vaughn, Robert Duvall) pour expliquer que, 38 ans après sa sortie, Bullitt soit toujours aussi fascinant. Surtout sur la magnifique copie neuve que nous vous proposons, aussi belle que celle des Vikings que nous ressortirons mi-juillet.

Dans la salle Club, Paris Cinéma permet au Grand Action de fêter les plus belles jambes d’Hollywood, en la personne de Cyd Charisse. Festival des meilleurs films de cette exceptionnelle comédienne danseuse et chanteuse, à commencer par La Belle de Moscou, de Rouben Mamoulian. Vendredi à 20h30, Jean-Claude Missiaen, auteur-réalisateur, ami et biographe de Cyd Charisse, viendra nous présenter cette comédie musicale pure 50’s, avec des duos endiablés entre la belle et Fred Astaire. Avant le buffet de l’Intendance Suivra, Pierre Rissient présentera Tension, de John Berry, qui sera projeté le lendemain pour la première fois en France.
Nos amis Jean-Claude Missiaen et Pierre Rissient ne sont que deux des prestigieux intervenants qui viendront tous les jours présenter les films de Cyd Charisse. Lors de ce festival, outre les deux œuvres déjà citées, vous pourrez ainsi voir et mieux apprécier grâce aux commentaires de nos exégètes : Beau Fixe sur New York et Chantons sous la Pluie (Stanley Donen), Traquenard (Nicholas Ray), Viva Las Vegas (Roy Rowland), 15 Jours AilleursTous en Scène et Brigadoon (Vincente Minelli), et Ville Haute, Ville Basse (Mervyn LeRoy)

Bon Bullitt, bon Paris, bon cinéma.