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L'Édito

Prix, courts et longs métrages.

L'Édito

Prix, courts et longs métrages.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Septembre attaque fort avec au moins un rendez-vous par jour, dont le retour en version enrichie du Ciné-club CLIMAX, samedi soir avec Dark Waters, de Todd Haynes. On découvrira aussi la présentation du prix Unifrance/Grand Action 2022, Freedom Swimmer d’Olivia Martin-McGuire, à toutes les séances de 19h30 de Hester Street. Ce dernier, film rare réalisé en 1975 par Joan Micklin Silver, est notre grande trouvaille de la rentrée. Une pépite ressortie par le distributeur Splendor qui a enchanté Cannes Classics. Mais place d’abord aux événements de la semaine. 

Elle commence logiquement mercredi 20h par un Ciné-club AFCS. Pour sa reprise, l’amicale des cadreurs-steadicameurs a invité Jörg Widmer, qui officia sur le mythique Buena Vista Social Club. Après les rythmes cubains, Jörg parlera de son travail avec Wim Wenders et l’incroyable bande de musiciens qu’il a fait naître au cinéma. 

L’ESIS est une école de cinéma parisienne. Elle nous propose cette année de découvrir des courts-métrages auxquels ont participé certains de ses anciens élèves. La première programmation d’ESIS en court présentera cinq films jeudi à 19h30, en présence des jeunes cinéastes Sanaa Estibal, François Le Guen, Benjamin Margan, Lancelot Mingau, Victor Cesca, et de leur équipe.

On enchaîne vendredi à 20h avec Les Rendez-vous du cinéma grec. Nous verrons Mania, de Giorgos Panousopoulos, la curieuse rencontre dans les jardins d’Athènes que fait une jeune fille qui doit partir étudier aux États-Unis. 

Samedi à 17h, Cineffable Hors les murs sera une séance militante avec la présence de Marie Labory, réalisatrice de Lesbiennes, quelle histoire ? Après avoir montré son documentaire, Marie échangera avec la salle. 

Vous devriez avoir juste le temps de vous rendre au retour du Ciné-club CLIMAX, ce même jour à 19h15. Notre rencontre autour des enjeux écologiques s’enrichit cette année d’un parcours : Vert, un nouveau cinéma, qui associe certains des Cinémas Indépendants à la démarche. Trois séances en tout, suivies d’un débat et d’un cocktail dînatoire. Celle de samedi au Grand Action propose de revoir l’édifiant film de Todd Haynes, Dark Waters, et de poursuivre par un passionnant débat avec Emmanuel Henry,sociologue, et Francelyne Marano, spécialiste des impacts des polluants environnementaux sur la santé. Les heureux propriétaires du pass Vert, un nouveau cinéma se verront offrir un cocktail dinatoire proposé par notre partenaire Biocoop Monge à l’issue de la séance.

Ce n’est pas fini ! Dimanche commence à midi avec un GrecDoc. Nous verrons L’Héroïque Vourla de l’Asie Mineure, d’Irini Sarioglou, précédé de Marika pourquoi avoir peur ?, de Matthaios Frantzeskakis. On prend l’air et on revient à 18h, pour le premier Du décor à l’écran de la saison. Ce sera avec Gagarine, de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, et prolongé par un échange avec Marion Burger, cheffe décoratrice, et Victor Seguin, chef opérateur du film.

Lundi à 20h, l’entrée sera libre, nous vous conseillons de réserver sur le mail openscreenclub@gmail.com pour assister à la projection de courts-métrages organisée par l’Open Screen Club. Et c’est un Club Positif qui conclura cette semaine de marathon événementiel mardi à 20h. Léonor Serraille, réalisatrice de Jeune Femme, sera dans la salle pour débattre après la projection.  

Ces nombreux rendez-vous devront vous laisser le temps de découvrir Hester Street, une petite perle réalisée en 1975 par Joan Micklin Silver, une réalisatrice (ce n’était pas si courant les 70’s) qui s’intéressa aux migrations américaines. Elle évoque ici la communauté juive d’Europe de l’Est qui s’installa au tournant du XXe siècle dans cette rue du Lower East Side, à New York. Hester Street suit Jack, né Yankel, qui a américanisé son prénom et s’est parfaitement intégré. L’arrivée de sa famille le réjouit, mais bouscule son équilibre. S’il renomme son fils Joey, sa femme Gitl, quant à elle, peine à intégrer les codes yankees, et refuse d’abandonner sa foi et sa langue. Beaucoup de dialogues en yiddish dans ce film simple et touchant, qui joue sur les nuances du gris pour faire passer la difficulté des migrants. Essayez de venir à une séance de 19h30 puisque chacune s’ouvrira avec Freedom Swimmer, d’Olivia Martin-McGuire, prix Unifrance/Grand Action 2022. Olivia vient spécialement de Londres pour nous présenter son film jeudi.

Vite avant de conclure avec l’Enfance de l’Art, rappelons que le nouveau polar serré de Rabah Ameur-Zaïmeche, Le Gang des Bois du Temple, poursuit sa carrière, et que son cycle l’accompagne toujours. Ce n’est pas pour les enfants. Pour eux, il y a U, de Grégoire Solotareff et Serge Elissalde (mercredi à 14h30) et les Gremlins, de Joe Dante, présentés par Suzanne De Lacotte dans le cadre du Sandwich Club de dimanche 14h.

Belle semaine. 

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action