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L'Édito

On connait la musique.

L'Édito

On connait la musique.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

La musique sera doublement présente cette semaine au Grand Action. D’abord, nous verrons On Connait la Chanson, du pétillant Alain Resnais, en présence d’André Dussolier, qui obtint le César du meilleur acteur pour sa prestation. Il dialoguera avec nous à l’issue de la projection. Deuxième temps musical avec la sortie sur copie restaurée de La Mélodie du Bonheur, sommet hollywoodien de la comédie chantée signée Robert Wise. La projection de mercredi sera présentée par Marc Olry, distributeur du film ; celle de dimanche 14h, destinée aux plus jeunes, sera en version française et agrémentée d’un goûter. Pour le reste, une soirée Ciné-ma Russie avec Andreï Roublev, le chef d’œuvre de Tarkovski, et la poursuite de nos films précédents, avec Il Etait Une Fois dans l’OuestShowgirls , et Le Cancre, dernier film de Paul Vecchiali, qui motive un Cycle consacré à ce prometteur réalisateur de 86 ans.

Jeudi soir, nous retrouverons notre amie Macha Méril, accompagnée de l’historienne Françoise Navailh, pour la soirée d’octobre de Ciné-ma Russie. L’occasion de revoir Andreï Roublev, peintre d’icônes du XVe siècle, qui inspira un film sublime, épique et dramatique à Andreï Tarkovski. Sur un scenario co-écrit avec Kontchalovski, le Roublev de Tarkovski nous emmène, en 8 tableaux et un épilogue, pour un voyage de 2h30 dans la Russie médiévale. Un monument du cinéma. Vous êtes attendus à partir de 19h pour un cocktail au Grand Bar.

Changement d’ambiance pour la soirée de lundi. En 1997, Alain Resnais, porté par sa fantaisie et son talent, inventait presque un nouveau genre de comédie musicale avec On Connait la Chanson. André Dussolier, vedette du film, viendra nous en parler en fin de séance. On Connait la Chanson, nominé 12 fois lors de la soirée des César 98, décrocha 8 statuettes, dont celle du meilleur acteur pour André Dussolier et un doublé pour Jaoui-Bacri, auteurs et acteurs. Un plébiscite mérité pour un grand film, que nous sommes ravis de revoir en compagnie d’un grand monsieur.

Vu que nous en sommes aux récompenses, évoquons les 5 Oscar – plus une palanquée d’autres prix – qui, en cette année 1966, couronnèrent La Mélodie du Bonheur. En adaptant une comédie musicale de Broadway avec l’aisance qu’on lui connaît (West Side Story), Robert Wise réussit son coup. L’action se déroule en Autriche avant-guerre, où une jeune religieuse chanteuse (Julie Andrews, qui sortait de Mary Poppins) s’occupe des enfants d’un veuf, charmant et capitaine (Christopher Plummer). On imagine que, malgré le contexte un peu pesant, l’amour impossible et la liberté finiront par triompher. Belle idée de Marc Olry, de Lost Film, de ressortir ce grand classique de la comédie musicale sur copie restaurée. Y compris en VF pour les plus petits. Ils pourront venir le voir dimanche à 14h et jouiront d’un goûter à l’entracte (La Mélodie dure près de 3 heures). Pour sa part, Marc viendra nous présenter le film lors de la séance de mercredi 20h30.

Paul Vecchiali tient presque à lui tout seul la salle Club. Avec les 6 films de son Cycle, plus Le Cancre, sa dernière réalisation, il a les épaules assez larges et le talent suffisamment généreux. Il laisse toutefois quelques séances à Il Etait Une Fois dans l’Ouest et Showgirls , ainsi que, bien sûr, à l’Enfance de l’Art qui nous propose 3 occasions pour émerveiller les enfants devant Les Aventures de Bernard et Bianca, un « Magic Disney » signé Wolfgang Reitherman.

Bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du GA