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L'Édito

Honneur à la salle

L'Édito

Honneur à la salle

Chères spectatrices, chers spectateur,

Cette semaine vous allez venir vous assoir dans les fauteuils du Grand Action pour découvrir à l’écran de nouvelles salles de cinéma : notre cycle La Salle à l’Ecran s’enrichit effectivement de 11 nouveaux titres. Vous pourrez également choisir New-York comme destination de l’été en découvrant le nouveau film de Judd Apatow le plus touchant de sa carrière The King of Staten Island et voir ou revoir Dark Waters, Queen & Slim, The Hunt ou Brooklyn Secret.

Vous avez été nombreux à suivre notre campagne digitale #LaSalleAlEcran et à nous demander de lui donner vie. Pour cette deuxième partie du cycle La Salle A l’Ecran nous vous proposons donc 11 films dont l’action se déroule le temps d’une ou plusieurs séquences dans une salle de cinéma : Deux chefs-d’œuvre de Quentin Tarantino Once Upon a Time… in Hollywood projeté en 35mm et Inglourious Basterds qui aurait pu s’appeler « Once Upon a Time…in Nazi Occupied France » dont l’intrigue tourne autour du cinéma parisien fictif Le Gamaar ; Au fil du temps le road-movie de Wim Wenders qui suit les pérégrinations d’un réparateur de projecteurs le mélancolique Splendor d’Ettore Scola dans lequel Marcello Mastroianni incarne un exploitant en proie aux souvenirs. Les Ensorcelés grand mélodrame de Vincente Minelli sur les coulisses d’Hollywood ; l’étonnant Simone Barbès ou la Vertu de Marie-Claude Treilhou où le hall d’un cinéma porno devient la scène du théâtre de la vie ; deux chefs-d’œuvre du Nouvel Hollywood où les personnages trompent leur ennui dans les salles obscures : La Dernière séance de Peter Bogdanovich et Taxi Driver de Martin Scorsese ; Tony Manero dans lequel un fan de John Travolta en pleine fièvre du samedi soir pousse l’obsession jusqu’au fanatisme et enfin deux films revenant sur des épisodes particuliers de l’histoire américaine vue depuis les salles : The Majestic de Frank Darabont sur le McCarthisme et Panic sur Florida Beach de Joe Dante sur la crise des missiles de Cuba.

Grand retour en forme de Judd Apatow qui nous livre avec The King of Staten Island son meilleur film depuis Funny People. On y retrouve l’inspiration du maître James L. Brooks. Cette réussite doit beaucoup à son acteur principal et co-scénariste Pete Davidson dont la vie a inspiré le personnage de Scott jeune homme refusant de quitter l’adolescence. Entouré d’une galerie de seconds couteaux comme seul le cinéma américain sait en proposer – Steve Buscemi Marisa Tomei et Bill Burr – ne manquez pas cette visite guidée de Staten Island.

 Toujours à l’affiche vous pourrez découvrir l’intimité d’un personnage dans un autre quartier de New York avec le délicat Brooklyn Secret d’Isabel Sandoval vous engager auprès de Todd Haynes avec Dark Waters ou auprès de Melina Metsoukas avec Queen & Slim ou encore vous essayer à la chasse à l’homme avec The Hunt de Craig Zobel et Les Chasses du Comte Zaroff du tandem Schoedsack – Pichel. Nous terminons avec l’Enfance de l’Art : Mercredi à 10h30 les tout-petits découvriront le cinéma avec Le Rêve de Sam et 3 autres dessins-animés à voir dès 3 ans tandis que dimanche à 14h les plus grands s’émerveilleront devant la formidable Prophétie des Grenouilles de Jacques-Rémy Girerd.

Belle semaine.

Isabelle Gibbal Hardy et l’équipe du Grand Action.