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L'Édito

Résurrection.

L'Édito

Résurrection.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

La résurrection, c’est d’abord celle de Showgirls, film maudit de Paul Verhoeven, en passe de devenir culte depuis sa ressortie, et aussi le retour de Ciné-ma Russie en pleine forme pour une nouvelle saison. Jeudi soir, les cinéphiles russophiles nous proposent Bouge pas, meurs, ressuscite, formidable film de Vitali Kanevski, projeté en présence de sa charmante actrice Dinara Droukarova. Nous retrouverons aussi nos deux cycles, celui d’Arnold Schwarzenegger et celui de Paul Verhoeven, enrichi du célèbre Basic Instinct, étonnamment projeté en VF pour une raison que nous vous expliquerons plus loin. Et puis demeurent encore quelques marathoniens de l’été, comme Le Bon Gros GéantJason BourneDo The Right Thing, et Blue Velvet.

La vie n’était pas forcément très rigolote en 1947, dans une petite ville de l’extrême orient soviétique qui abrite, en outre, un camp de prisonniers. Mais rien n’arrête l’amour et c’est dans ce cadre austère que deux adolescents vont apprendre à s’aimer. Voici le sujet de Bouge pas, meurs, ressuscite, de Vitali Kanevski, qui obtint la Caméra d’Or au Festival de Cannes 1990. Ciné-ma Russie nous propose de revoir cette pépite, magnifiquement interprétée par Dinara Droukarova, alors âgée de 14 ans. La jeune actrice partage depuis sa carrière entre la France et la Russie, et sera avec nous jeudi à 20h pour nous présenter ce film qui la fit connaitre. Elle nous accompagnera évidemment au cocktail à suivre.

Nous vous remercions d’avoir réservé un tel accueil à Showgirls qui, depuis sa ressortie sur copie neuve, remplit notre salle. Il faut dire que ce film étrange de Paul Verhoeven, plongée sans fard dans les coulisses de Las Vegas, descendu en flamme à sa sortie en 1995, mérite largement d’être redécouvert. Showgirls motive aussi un cycle Paul Verhoeven (Total RecallStarship TroopersRobocopBlack Book) enrichi cette semaine par Basic Instinct. Mais le plus célèbre de ses films sera projeté en version française. Hérésie ! Scandale ! crieront les puristes, et nous partageons leur avis. Sauf que… Le film est introuvable sur le marché français et n’existe plus qu’en Blue Ray, excellent support de salon qui n’a pas sa place en salle. Reste uniquement  disponible une copie 35 mm doublée en français. De deux maux, etc, nous choisîmes la richesse de ce format argentique, par ailleurs en voie de disparition, que nous sommes parmi les derniers à encore exploiter. CQFD.

Sinon, n’oubliez pas d’aller admirer les muscles (et le talent) du bel Arnold. Vous avez le choix entre la jungle urbaine où il est le méchant Terminator, ou la jungle tout court, où il joue le gentil sauveur de l’humanité en combattant une créature extraterrestre. C’est évidemment le Predator, de John McTiernan, dont la réédition sur copie neuve fut l’un de nos temps forts estivaux.

Concluons avec l’Enfance de l’Art de mercredi et dimanche, où les mignonnes Mimi et Lisa, animation Slovaque de Katarina Kerekesova,  raviront les petits.

Bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du GA