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L'Édito

L’heure d’été en Méditerranée.

L'Édito

L’heure d’été en Méditerranée.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Alors que nous venons, peut-être pour l’une des dernières fois, de changer d’heure, nous allons nous mettre cette semaine à celle des suds. Le Festival des Nuits Méditerranéennes envahit nos salles de mercredi à vendredi pour sa compétition officielle de courts-métrages ensoleillés. Après son ouverture par Cédric Klapisch, le Festival Play it Again, nous propose lui, quelques projections de films de répertoire, puisqu’il s’agit de sa raison d’être. Jamais deux festivals sans un troisième, et nous accueillerons, dimanche à 15h30, les lauréats du Festival de Film de Femmes de Créteil. Toutes ces festivités laissent un peu de place à notre programme qui bat au rythme du Ragtime de Milos Forman. We The Animals, de Jeremiah Zagar, Casier Judiciaire, un bon vieux Fritz Lang et notre Cycle John Ford poursuivent également leur carrière.

Le Festival des Nuits Méditerranéennes, qu’accueille avec joie le Grand Action, sélectionne et récompense des films issus – de quelque manière que ce soit – des rives de la Méditerranée. De la Sicile à Gaza, de la Croatie à l’Algérie, de Chypre à Gibraltar, de la Grèce à l’Espagne, ces courts-métrages nous font voyager dans tout ce bassin qui vit naitre notre culture. Mercredi et jeudi, les films en compétition seront projetés lors de cinq séances, complétées par une « spéciale Corse » vendredi à 18h30. A 20h, nous verrons la sélection de France TV, autre grand partenaire de ce festival, dont le palmarès sera remis à 21h.

Dans toute la France, et donc au Grand Action, le Festival Play it Again célèbre le cinéma de répertoire en donnant à voir des films entrés dans l’histoire et, pour la plupart, restaurés et tirés sur copie neuve. Cette semaine, nous verrons, Samedi à 18h, La Strada, l’inoubliable histoire de Zampano et Gelsomina de Federico Fellini et, dimanche à 18h, Hyènes du Sénagalais Djibril Diop Mambéty, autre affaire de maître et d’esclave. La séance sera suivie d’un échange avec le compositeur Wasis Diop et la journaliste Catherine Ruelle. On enchaîne lundi à 19h30 avec Anatahan, étonnant et remarquable film japonais de Josef von Sternberg, que nous verrons en compagnie de Mathieu Macheret, critique au Monde. Mardi à 20h, Jacques Déniel, Alain Keit et Marcos Uzal, auteurs du livre « Jerzy Skolimowski, Signes Particuliers » (éditions Yellow Now) nous présenteront Le Bateau Phare de Jerzy Skolimowski, immense monsieur que nous avons eu la joie de recevoir récemment.

Dimanche à 15h30, ce sera insinué une projection des lauréates du Festival de Film de Femmes de Créteil. Une Sœur, court-métrage de Delphine Girard, introduira Delphine et Carole, insoumuses, de Callisto McNulty. Souhaitons à ces dames une carrière aussi belle et longue que celle de la doyenne des cinéastes en activité qui vient de nous quitter. Salut Agnès.

Tous ces rendez-vous laissent un peu de place à Ragtime, de Milos Forman. Le réalisateur Cédric Anger viendra vendredi à 20h30 nous parler avec passion de cette grande fresque sur l’histoire du Jazz et des Afro-Américains au début du XXe siècle.

Non sans vous rappeler que We The Animals et Casier Judiciaire conservent quelques séances, ni que le Cycle John Ford permet de prendre une douzaine de leçons de cinéma – autant que les films qu’il présente – terminons avec l’Enfance de l’Art. Mercredi à 14h30, elle nous propose huit petites Nouvelles Aventures de Capelito, le champignon rigolo de Rodolfo Pastor. Dimanche à 14h, cette même Enfance nous entraine au Japon, où le pinceau de Naoko Yamada donne vie à une belle romance entre un garçon entendant et une fille sourde. Ça s’appelle Silent Voice, et c’est formidable.

Bonne semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action.