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L'Édito

Films et débats.

L'Édito

Films et débats.

Chères spectatrices, chers spectateurs,

Cette semaine au Grand Action, un festival de séances présentées, de films commentés et de soirées de débats. D’abord autour de Jerzy Skolimowski dont nous ressortons deux opus majeurs (Le Bateau Phare et Walkover), et aussi pour Ragtime de Milos Forman. Les ciné-clubs s’enchaînent également : Présence Extraterrestres mercredi soir avec Solaris, séance du Collectif Jeune Cinéma jeudi et, vendredi, Rendez-vous du Cinéma Grec avec Les Quatre Saisons de la Loi, de Dimos Avdeliodis. Ragtime présenté par Marc samedi, et on reprend dimanche à 18h avec un formidable Du Décor à l’Écran autour de Dernière Séance, de Laurent Achard, présenté par un plateau de choix, puis on boucle mardi avec Sauvage, de Camille Vidal-Naquet, choisi par le Ciné-club Louis Lumière. Ouf !

Dans la deuxième moitié des années 60 et après des débuts aussi prometteurs qu’irrévérencieux, derrière et devant la caméra, Jerzy Skolimowski doit quitter sa Pologne natale pour une vie d’errance cinématographique. Partout où il posera son trépied – Angleterre, USA – il gardera son humour, son imagination et sa liberté. Nous sommes ravis d’avoir récemment reçu Jerzy et de vous proposer, sur copie neuve, deux exemples des multiples facettes de son talent. Deuxième film de l’auteur réalisé en 1965, Walkover fait monter sur un ring Andrzej Leszczyc, personnage un peu largué et dilettante, inventé et interprété par le réalisateur lors de son premier opus. Dimanche à 15h40, Alain Keit, auteur d’un livre sur Skolimowski, viendra nous en parler. Quant au film Le Bateau Phare, il s’agit du point d’orgue de sa carrière américaine, un huis clos captivant avec un duo de stars, Robert Duvall et Klaus Maria Brandauer, dans des rôles d’anthologie. C’est un thriller magistral, un film légendaire invisible depuis 30 ans.

Débutons notre série de ciné-clubs par celui de mercredi 20h. Présence Extraterrestres nous invite à voyager à bord de Solaris, chef d’œuvre cosmique d’Andréï Tarkovski, puis à échanger avec deux éminents scientifiques du CNRS et de l’ENS. Ça va voler très haut.

Le lendemain à la même heure, le Collectif Jeune Cinéma poursuit sa carte blanche à Sebestyén Kodolányi, artiste et archiviste hongrois, qui mène un travail singulier auquel répondront quatre films expérimentaux.

Vendredi à 20h, le Rendez-vous du Cinéma Grec nous propose une comédie parabolique qui, à travers l’histoire d’un village de l’île de Chios dans les années 60, nous raconte celle de la Grèce d’aujourd’hui. Les Quatre Saisons de la Loi, de Dimos Avdeliodis, passionne et fait rire.

Fred & Fred Lapierre, co-chefs décorateurs, et Sabine Lancelin, directrice de la photographie, viendront dimanche à 18h, animer la projection de Dernière Séance, de Laurent Achard, dans le cadre Du Décor à l’Écran. Le débat avec ce trio de choc se poursuivra au Grand Bar par un cocktail. Venez-y rassurés : nos projectionnistes ne sont pas, contrairement à celui du film, des serial killers !

Cocktail aussi mardi soir, pour prolonger le Ciné-club Louis Lumière. Il nous aura proposé Sauvage, de Camille Vidal-Naquet, qui révéla l’année dernière le talent, sauvage également, du jeune acteur Félix Maritaud. Le réalisateur sera accompagné de Jacques Girault, son directeur de la photo, pour animer le débat.

Signalons encore que notre ami Marc Olry, ressusciteur et distributeur du formidable Ragtime, de Milos Forman, viendra nous en parler samedi à 20h30, et que We The Animals et Casier Judiciaire conservent quelques séances.

Dernières lignes, bien sûr, pour l’Enfance de l’Art. Wadjda, la jeune rebelle saoudienne de Haifa Al Mansour sera projetée mercredi à 14h30. Dimanche à 14h, le critique François-Barge Prieur décortiquera L’Homme qui rétrécit, bijou fantastique des années 50 de Jack Arnold.

Belle semaine.

Isabelle Gibbal-Hardy et l’équipe du Grand Action.