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L'Édito

Match d’Allen et Citizen Welles.

L'Édito

Match d’Allen et Citizen Welles.

Chère Spectatrice, cher Spectateur,

Cette semaine encore, le Grand Action prête ses écrans à deux grands du cinéma américain puisque c’est Orson Welles qui va côtoyer Woody Allen.

Match Point, dernier petit bijou d’Allen, occupe toujours le terrain. Et nous sommes ravis que ce New Yorkais, à qui nous consacrerons prochainement un cycle, ait retrouvé à Londres le chemin de l’inspiration et du succès.
Nos précédentes éditions ont largement évoqué ce film délicieusement amoral, qui pousse jusqu’à ses derniers retranchements un jeune professeur de tennis ambitieux. Au-delà d’être une comédie dramatique magistralement menée (et interprétée), Match Point est une belle réflexion sur la chance, la séduction, l’ascension sociale et, finalement, le destin.
Si vous n’avez pas encore joué cette balle de match avec Woody Allen, rendez vous tous les jours devant notre écran panoramique.

Dans la salle Club, Jane Fonda cède galamment sa place à Orson Welles, le monstre le plus sacré du 7e art.
Un cycle de 7 films (un par jour à toutes les séances) avec Orson Welles devant la caméra, derrière la caméra, et parfois des deux côtés. Nous le retrouverons dès mercredi en succulent officier turc pour un Voyage au Pays de la Peur, en magicien jeudi maniant à la fois Vérités et Mensonges. Vendredi, il sera l’incontournable Citizen Kane, puis samedi séduira la vénéneuse Dame de Shanghai, jouera dimanche le Troisième Homme, sera lundi Le Criminel traqué par Edward G. Robinson, et mardi dirigera la splendide Splendeur des Amberson.
Ce cycle Orson Welles se poursuivra la semaine prochaine avec l’arrivée d’un autre film magistral : la Soif du Mal (Touch of Evil).

Pour les semaines à venir, outre le cycle Woody Allen évoqué plus haut, préparez vous à l’arrivée du nouveau King Kong, l’un des films les plus attendus de cette fin d’année. Revisité par Peter Jackson, ce remake spectaculaire d’un des rares mythes inventés de toutes pièces par le cinéma résonne avec le film original réalisé en 1933. D’ailleurs, nous profiterons de cette sortie mondiale (le 14 décembre) pour projeter aussi le premier King Kong.

Enfin rappelons aux cinéphiles mélomanes, qui l’ont sans doute déjà noté dans leur carnet, notre prochain ciné-concert-goûter. Le dimanche 8 janvier à 16h, la projection de Monte la Dessus (Safety Last) sera accompagnée au piano par notre ami Jacques Cambra, virtuose du clavier.
Pour mémoire, Monte la Dessus est un film muet avec Harold Lloyd, un extraordinaire acteur à lunettes. Grande figure du burlesque, Lloyd est universellement connu pour une scène extraite de Monte la Dessus, où il est suspendu à l’aiguille d’une horloge géante. Le reste du film est à l’avenant : hilarant.
Les réservations pour cette séance exceptionnelle qui sera suivie d’un goûter, sont en vente dès à présent au tarif unique 8 €.

A propos de tarifs, bonne nouvelle pour tous ceux qui bénéficient de réductions, elles sont désormais applicables tous les jours.
Radieuse semaine de cinéma anglophone de qualité.

Isabelle Gibbal-Hardy
L ‘équipe du Grand Action