Down Wind 1973, 16mm, couleur, sonore, 15’
Premier prix, Ann Arbor Film Festival, 1973.
“Une réflexion approfondie sur certains des problèmes que nous (l’humanité) rencontrons dans nos rapports avec les autres espèces, animales et végétales. En réalité un film ‘structurel’' déguisé, celui-ci semble d’abord être une sorte de carnet de voyage complètement déjanté. Enfant, j’ai passé des années à assister à des projections de films de voyage, et j’ai toujours gardé une grande affection pour la visite de musées d’histoire naturelle dans des villes inconnues.”
– Pat O’Neill, catalogue de la Canyon Cinema.
Runs Good 1970, 16mm, couleur, sonore, 15’
Premier prix, Ann Arbor Film Festival, 1971.
“Un sombre voyage dans les méandres de la mémoire, pour visiter certains événements, traditions et modes de pensée associés à la fin des années 40 et au début des années 50. Le film aborde également des phénomènes perceptifs tels que la couleur-espace, les ‘fausses tonalités’ causées par des alternances de noirs et blancs dans des rythmes simultanés générés par de multiples actions répétitives, et l’utilisation des contours des images comme ‘conteneurs’ pour d’autres images. Une sorte de carnet de notes de travail, qui se poursuit dans Easyout et Down Wind.”
– Pat O’Neill, catalogue de la Canyon Cinema.
Trouble in the Image 1996, 35mm, couleur, sonore, 38’
“Trouble in the Image est une collection d'idées visuelles et auditives, dont beaucoup semblent irradier un sens de conflit intérieur, d'ironie et de rage. Le film n'a pas de personnages fixes, mais se compose de dizaines de performances sorties d'autres contextes. Celles-ci sont souvent déplacées dans des paysages industriels contemporains ou interrompues par le découpage, le déchiquetage ou l’aplatissement que permet la technologie des effets spéciaux retournée contre elle-même. Tout n'est cependant pas perdu. La ‘récompense’ se trouve dans l'immersion dans un espace aux connexions formelles complexes et intriquées, où le sujet n’a presque plus d’importance. Ce film a été ‘accumulé’ pendant dix-sept ans par un cinéaste qui continue d’insister sur le fait que le cinéma peut être une forme d'art indépendante de la narration.”
– Pat O’Neill, catalogue de la Canyon Cinema.