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L'Édito

L’heure d’été.

L'Édito

L’heure d’été.

Chères spectatrices, chers spectateurs, Voici le dernier envoi de notre saison cinématographique, avant que ce rendez-vous épistolaire et hebdomadaire ne reprenne le 27 août. Mais si la lettre s’interrompt pour de salutaires vacances de notre rédaction,  » show must go on  » au Grand Action, qui prend tout de même ses quartiers d’été puisque nos salles n’ouvriront qu’à 18h du 6 au 14 août, excepté le week-end.

Du mercredi 6 août au mardi 12, nous poursuivons notre programme des Films de Charlotte Rampling, avec, en vedette, le Verdict de Sidney Lumet, immense cinéaste que nous retrouverons plus loin. Dans la riche filmographie de Charlotte, nous vous proposons des films de la jeune garde du cinéma français comme Lemming, de Dominick Moll, Vers le Sud du Palmé d’Or Laurent Cantet, ou Sous le Sable et Angel de François Ozon. Également au programme Immortel, l’étrange film du dessinateur Enki Bilal et Signs and Wonder, œuvre méconnu de Jonathan Nossiter.
En marge des Films de Charlotte, notre Bons Baisers de Bruges, brillante comédie sombre de Martin McDonagh continue sa belle carrière.

A partir du 13 août, place à monsieur Sidney Lumet, réalisateur de plus de 50 films. Outre le Verdict, nous vous proposerons également le haletant Piège Mortel, l’incontournable 12 Hommes en Colère, qui lança la carrière du cinéaste, le tordu Prince de New-York, le très touchant A La Recherche de Garbo, le mythique l’Homme à la Peau de Serpent, l’oppressant The Offence, le prémonitoire Network, Main Basse sur la Télévision, le trépidant Le Gang Anderson et 7h58 ce Matin là. Ce dernier thriller, sorti l’année dernière, est la plus récente production d’un jeune homme de 84 ans. L’objet de notre panorama est de vous permettre de voir ou revoir l’admirable variété du travail d’un des maîtres du cinéma. D’autant que pendant cette semaine, l’opération 3 jours-trois euros, du dimanche 17 au mardi 19 rendra plus économique votre présence dans les salles.

À partir du 20 août, reprise sur copie neuve, d’une des plus grandes œuvres du cinéma fantastique : l’Homme Invisible. Adapté du célèbre roman de Wells par James Whale en 1933 (grande année pour le fantastique puisque c’est aussi la naissance de King Kong), ce classique qui ravira tous les publics dès 7 ans, n’a pas pris une ride. Vous direz, c’est normal pour un Homme Invisible ! Claude Rains, l’interprète du rôle-titre, y gagna ses galons de star, alors qu’on ne voit presque pas son visage ! Installé en salle panoramique, notre Homme invisible laissera la salle club aux films de Lumet, que nous verrons jusqu’au 2 septembre. D’ici là, nous aurons repris la plume pour vous annoncer la suite du programme et notamment la ressortie d’une autre adaptation de Wells : La Machine à explorer le temps.

Bonnes vacances si vous en prenez, et bonnes projections si vous les passez au cinéma.

Isabelle Gibbal-Hardy
L ‘équipe du Grand Action